[1920] Bonne année 1920 !!!

Dickie regardait l'animation sous le chapiteau avec amusement. Maxine Nocturna se leva, suivit du jeune homme qui l'accompagnait. Elle s'excusa de devoir partir et Richard hocha la tete en souriant. Enfin du mouvement. L'air de Palmerson était bien trop effrayé pour concerner la fête: la torture de Richard allait peut etre s'arreter ici. Un sourire passa sur son visage.

Richard se retourna vers son frere et sa soeur et dit calmement:

- Tu ferais bien de retourner à l'hotel avec ta femme et ton fils... Qui sait ce qui pourrait se passer si pres de 200 bourgeois New Yorkais se retrouvaient soudain sans Champagne ou pire si la fete était annulé sans aucun moyen de se divertir...
Moi je vais rester un peu ici profiter de cette merveilleuse nuit d'ivresse.

Profitant du bruit et des maigres mouvements de foule Richard se leva péniblement de table en s'excusant auprès des convives un peu affolés et alla vers le bar demander un Whisky comme digestif. Regardant le grand serveur noir, il sortit une cigarette, lui en proposa une et dit nonchalemment en allumant le sienne:

- Une idée de ce qui se passe? Palmerson avait l'air salement étonné... Et qui est ce grand homme un peu basané qui lui a parlé? En tout cas... ca met un peu d'ambiance...

Gardien

Maxine et Romane:

Jet de TOC de Maxine: 52, réussite
Jet de TOC de Romane: 76, échec

Tous trois finirent par tomber les uns sur les autres. Ils cherchaient la même chose, cette rencontre était donc inévitable. La foule était dense, des badaus ayant essayés de venir à la fête sans invitations. Ce fut le regard acéré de Maxine qui finit par accrocher la silhouette de Chester... Juste à temps pour le voir monter précipitament dans une superbe voiture noire qui démarra en trombes vers... Chicago

Richard:

Le frère de Dickie haussa les épaules, laissant sa famille en place en prétextant ne pas souhaiter rater le feu d'artifice maintenant imminent...
Le noir fut passablement surpris d'ainsi se voir offrir une cigarette par le blanc qu'était Richard. Il la refusa poliment, malgré l'envie qui le tiraillait. Il ne voulait pas envoir plus d'ennuis que de raison et tenait à conserver ce maigre emploi jusqu'à la fin de la fête

-Vous dev'iez fai'e attention, M'sieu... A me pa'ler comme ça vous allez avoi' des ennuis... En effet déjà certains invités semblaient passablement outrés du comportement de l'avocat envers ce "nègre"

-En tous cas c'est gentil à vous de me p'op'oser cette ciga'ette... Ouaip, le pat'on avait l'ai' t'és paniqué... Je sais pas ce qu'il a d'un coup... Pa' cont'e peux vous di'e qui c'est le g'and type. C'est A'chibald Montmazin, l'est le b'as d'oit du pat'on... Ouaip... Un homme blanc, fort probablement l'intendant commença à faire les gros yeux au serveur. Celui-ci baissa la tête, soumit 'Dois vous laisser, M'sieu... Bonne soi'ée! Et il disparut dans la foule, reprennant son sevrice au plus vite

Deig:

Le vieux gourverneur fut charmé qu'une charmante jeune artiste comme Deig l'invite ainsi à son exposition...

-Oh, mais très chère, je serai ravi de venir vous voir... Ce bon Chester? Je n'ai pas entendu ce qui a bien pu provoquer son émois... Rien de grave j'espère en tous cas!

Le reste de son discours fut insipide et très basique... Par contre le pauvre homme avait déjà bien bu et Deig était, malheureusement, bien à son goût. Au fil du temps il se rapprochait donc peu à peu d'elle, non sans arrières pensées

Levant son verre en direction de l'intendant zélé, Richard Lewellyn fit une légère révérence ironique puis s'en alla en direction de la table dont il était parti quelques minutes auparavant.

Les pensées de Richard se firent plus denses.
Archibald Montmazin... Un Français? On arrête plus le caractère cosmopolite de nos élites... Et puis au diable ce fou de Palmerson et ces crises d'hystérie en public...

Tirant de plus belle sur sa cigarette et humectant ses lèvres de Bourbon, Dickie vit la silhouette familière de son frere s'éloigner de sa petite famille en direction de l'esplanade où devait avoir lieu le feu d'artifice...
Alors ça... Sam quittant sa douce et tendre épouse et son adorable petit monstre pour un vulgaire jeu de pétard dans le ciel? Je n'aime pas vraiment ça.. ni pour lui ni pour sa famille... Depuis quand de malheureuses festivités passent avant la compagnie de sa famille?

D'un pas peu assuré au vu des nombreux verres ingurgités jusqu'à présent et un petit sourire au coin des lèvres, Richard se réjouit à la pensée du jeu de piste qu'il allait commencer à la poursuite de son frère tout d'un coup si féru de feux d'artifices.

Maxine venait de voir la voiture de Palmerson s'eloigner en toute hâte...Elle avait essayer de prendre une photo de la scene ms elle savait pas ce que ca allait donner avec tout le remue-ménage autour d'elle
*Que diable peut -il bien se passer?*

Elle avait perdue de vue Romane Keene, la jeune femme qui était assise à la table avec eux et qui semblait vouloir avoir des informations sur le départ précipité de leur hôte. Elle avait également distancer Alex en se faufilant dans la foule de badauds mais il venait de la rejoindre. Elle lui raconta qu'elle avait percue Palmerson dire qu'il allait à Chicago en montant dans la luxueuse voiture.

-Je vais essayer de rentrer à l'interieur pour voir si on ne peut pas avoir d'autres informations.
-je t'attends ici pour voir si je n'entends pas quelques chose d'interessant. On se rejoint ici Nina?
-Je reviens dans peu de tps. Tu es pret à continuer l'enquête et à poursuivre ce cher Chester?
-Bien entendu, j'ai quelques jours devant moi et ca pourrait te faire un bon scoop!

Maxine lui souris et se dirigea vers la tente. En entrant elle regarda la table ou était assis l'organisateur de la fête avant son deon depart et vit la jeune irlandaise assise aux prises du gouverneur éméché. Elle avait peut être appris quelque chose d'interessant... En tout cas, elle n'avait l'air de ne plus pouvoir se depetrer de cet homme.
Maxine s'approcha du "couple" :

-Je suis réellement désolée de vous interrompre mais, Deig, ton mari te cherche partout. La gouvernante de ta fille à appeler. Il semble qu'elle ne se sente pas très bien.

Elle espérait que Deig n'allait pas mal prendre ce mensonge et cette interruption en vue de la liberer...

Gardien

Jet de Baratin(50) d'Idril = 25, réussite
Jet de Psychologie amoindrie par l'alcool(80-30) du gouverneur = 58, échec

Le gouverneur gobe instentanément les bobards de Maxine... L'alcool a beaucoup aidé la jeune femme en embrouillant le politicien, pourtant habitué aux mensonges de tous genres!!! Il se penche vers Deig, laissant son haleine chargée flotter jusqu'à elle

-Oh... Mais ze suis dzolée ma zoli demoâzelle... Ze crois que le devoir vous zappelle!! GARCON !! Un autre Brandy!!!

Deig est donc libérée du gouverneur envahissant qui ne fut pa sprolixe en informations... La suele chose intéressante de son discours fut son opinion sur l'homme de main polynésien, presque enfant adoptif de Chester, ce qui est assez mal vu malgré les différentes amitiés qu'il a su lier

(HRP, Tyan, tu peux toujours revenir sur ce que tu as subi cela ne me dérange pas... Et souhaitons la bienvenue à notre nouveau joueur !)

Noël remonte à quelque jours maintenant, Ryan l'avait passé au manoir familiale avec ses parents, son frère et sa "énième" compagne (une certaine "Mélinda" que Ryan connaissait peu). Un bon repas, de bon vins et de bonne discussion sur les sujets du moments: la prohibition, la politique (américaine, allemande et anglaise), Ryan se risqua même à parler d'archéologie tandis que Dean, son frère, préféra passer à des sujets qui l'interessait plus. Notamment, les affaires (la vente de munition et de véhicules était encore florissante malgré la fin de la guerre) et surtout pourquoi Ryan avait aussi peu de femme dans sa vie. Dean décida d'ailleurs de faire bouger les choses en invitant son frère à la fête de Nouvel an de Chester, le riche transporteur dont le père de Ryan était lui même client.
" Tu vas voir ! Ce sera amusant, et il y aura surement beaucoup de femme, de très bon partie !" promit Dean.
Ryan n'était pas convaincu plus que ça, il n'était pas coureur de jupon dans l'âme, mais l'idée de participer à une si importante fête le réjouissait.

Bref, ce soir, le 31 décembre, Dean, Mélinda et Ryan prirent l'automobile de Dean (une Thomson, le modèle Dean évidemment, un nom que le père de Ryan avait donné à la voiture en l'honneur de son fils cadet).
Les deux frères discourraient sur l'engin, le plaisir de la conduite tandis que Mélinda restait dans son mutisme habituelle. "Vraiment timide cette fille là" songea Ryan.
C'est d'ailleurs à ce moment là que la voiture fut elle aussi prise de mutisme, Dean râla après la voiture avec le chic anglais :
- Redémarre saleté d'engin !
- Calme toi Dean, il dois y avoir un pépin avec le moteur, tu devrais aller y jeter un oeil.
- Je vais voir, j'espère que ce n'est pas grand chose. Je n'ai pas envie de me salir les mains avant la soirée...

10 minutes plus tard...
- Je laisse tomber, renonça Dean, il n'y a pas assez de lumière, je n'y vois rien. Ça vous dis de marcher un peu ?
- A-t-on réellement le choix ?[/I] se résigna Mélinda.

Et c'est partie pour une heure de marche, heureusement, la nuit n'était pas si froide que cela pour un 31 Décembre... Mélinda était collée contre son compagnon et Ryan se plaignait dans sa barbe (non, il n'a pas de barbe, c'est une expression):
- Viens passer Nouvel An avec moi ! Tu verras, on vas bien s'amuser ! Pfff... [HRP : Clin d'oeil à Piège de Cristal ]

Dean préféra ignorer le sarcasme, la chapiteau était en vue et l'on entendait de loin le bruit de la fête.
- Et bien, ce n'est pas trop tôt, on ne devrais pas faire autant marcher une dame. Se reproche de Mélinda était bien sur destiné à Dean, Ryan se dit que c'était peut-être mieux quand elle se taisait.

Enfin arrivé à l'entrée du chapiteau, Ryan eut juste le temps d'apercevoir Chester bondir dans sa voiture et partir en trombe.
- Et bien, on vois bien là la bonne manière des américains, se plaignit Ryan, quitter ses invités en plein milieux d'une soirée. J'espère pour lui qu'il a une bonne excuse.

Ryan appuya sa canne contre la toile du chapiteau et réajusta son costume, puis il repris sa canne et proposa à son frère, aussi surpris que lui, d'entrer.

Deig ne prit pas mal les avances du gouverneur ivre du moment qu'elle pouvait satisfaire sa curiosité, en plus, ça donnait du piquant à la soirée. Le problème c'est que le gouverneur devenait un peu trop pressant et qu'elle n'arrivait plus à s'en dépêtrer.Quand Maxine arriva et par une ritournelle la débarassa du gouverneur,elle sourit à la jeune femme reconnnaissante.

-C'est vrai, ma fille malade...Mon mari m'attend... dit-elle en ne pouvant s'empêcher de ricaner, en plus c'est un jaloux...Au revoir Monsieur le gouverneur et surtout venez voir mon exposition à New York, dans une semaine...

Elle se leva et suivit Maxine.

-Merci Maxine, vraiment je n'arrivais plus à m'en défaire...Tout ça pour un malheureux renseignement...Il m'a dit que l'homme que nous avons vu parlé à notre hôte est son fils adoptif. J'attendais une révélation plus craquante...Et toi, tu as appris quelque chose? J'ai vu que tu partais à sa suite...

Gardien

Chacun avait eu une miette d'information... Tous se retrouvèrent quasiment au centre du chapiteau lorsqu'un maître de cérémonie monta sur l'estrade, claquant des mains pour attirer l'attention vers lui. Ce fut rapidement chose faite.

-Mes Dames, Mes Demoiselles, Messieurs, bientôt minuit! le feu d'artifice va donc bientôt commencer!! Je vous pries de vous diriger vers la plage afin d'y assister! Monsieur Palmerston vous demande de l'excuser humblement, des affaires importante sl'appelant loin de vous. Le feu sera tiré depouis la mer! Bonnes festivités à tous !!

La musique reprit son court et l'homme disparu. Un grand mouvement de foule commença vers la plage. D'ailleurs vous avez tous perdu de vue parents, amis, maris et autres... Ils se sont tous précipités vers la plage afin d'assister à ce feu d'artifice prometteur!!
Vous mêmes êtes vite entrennés par le reste des convives, dans un grand brouhaha et une grande quantité de bouteilles de champagnes!! Vous êtes vraiment collés les uns aux autres à cause de ce mouvement, difficle de faire marche arrière!!

HRP ==> tous à la plage, vous ne devez pas arriver au bord de l'eau (trop de monde et départ trop tard), ne faîtes pa sdébuter le feu d'artifice à ma place aussi profitez pour échangez vos infos si vous le souhaitez et vous présentez si vous êtes nouveau (hein Shell ^^)

*Brrrr il fait vraiment froid avec l'air marin... Le fils adoptif de Palmerson...*
Maxine venait de se retrouver dehors poussée par la foule et attendait le feu d'artifice. Une foule d'hypothèses se bousculaient dans sa tête; elle voulait en savoir plus et comprendre... Elle n'avait pas pu retrouver Alex et elle pensait attendre la fin du spectacle et que les invités se dispersent pour tenter de l'apercevoir. En effet il lui était difficile de voir plus loin que les quelques personnes directement autour d'elle, dont Deig faisait partie. Elle allaient pouvoir poursuivre leur conversation, maitenant que les gens restaient à peu près en place...

-Je suis rassurée de ne pas t'avoir coupée dans une conversation importante avec le gouverneur mais il me semblait bien que tu ne te faisais pas une joie de ses avances... dit-elle en ricanant En ce qui me concerne, j'ai bien essayée de suivre Palmerson ms il est monté dans son bolide. Je sais seulement qu'il partait pour Chicago. Un sacré bout de chemin... Ca doit certainement être des affaires TRES TRES importante...

[HRP: Je veux bien faire connaissance, mais je vois rien qui ne soit pas parachuté ! Quoique, en écrivant ses lignes, j'ai une idée stupide...]

Pas satisfait pour un sous de l'excuse avancé par le gouverneur, Ryan accompagnat son frère et sa compagne sur la plage.
Chemin faisant, Ryan pris de ses pensées ne fit pas attention à Romane et la bouscula assez violemment...

- Oups ! Désolé, vraiment !

Dean donna un coup de coude discret et complice à son frère et accéléra le pas pour laisser se dernier seul face à l'adversité.
Ryan, polis, pris la peine de se présenter.

- Ryan Thomson, enchanté. Je ne regardais pas où j'allais, j'étais pris dans mes pensées, à peine arrivé, j'ai vue notre hôte s'en allé hâtivement. Je me demandais quel genre d'affaire pourrais appeller un homme tel que lui un 31 décembre...

Les mains dans les poches de son pantalon, le regard ahuri, Richard se dirigea vers la plage suivant la foule informe. Regardant tout autour de lui, il capatait des bouts de conversation de ci de là:

- ... Veau. Tu a gouté le Veau? une vraie merveille mais sinon...
- ...pris dans mes pensées, à peine arrivé, j'ai vue notre hôte s'en allé hâtivement. Je me demandais quel...
- ... Non... Rentres à l'Hotel.. A l'Hotel je te...
- ...Ma Chère. Je vous jure que mon père à une chaine de restaurant à Los...

Dickie continua d'avancée en souriant. Finalement, tout lui était bien égal, lui le petit avocat dépressif de Chicago. Prendre son temps, profiter du moment et scruter le monde alentours bouger sans lui ne pouvait qu'être les meilleures des choses à faire.

Mais retrouver Sam lui trottait dans la tête. SOn petit frere avait eu un comportement étrange et il devait bien à sa belle soeur et à son neveu de veiller sur Sam. Il n'est jamais facile de rejeter des responsabilités lorsqu'elles sont dictées par la Famille et les Remords, "les deux n'étant jamais loin" pensa Dickie. Mais un petit verre de Cognac aiderait se dit-il en sortant sa flasque de Whisky de la poche de son veston.

romane qui avait perdu de vue les personnes qu'elles suivait dans la foule et elle se fit bousculer par quelqu'un ... elle continuait de chercher son frère des yeux et n'avait pas préter attention à la personne qui lui avait parlé lorsqu'elle entendit qu'il parlait de son hôte ... elle s'adressa à lui

-oh euh... ce n'est rien, je m'appelle Romane Keene, excusez moi, j'étais perdu dans mes pensées, que disiez vous au sujet de notre hôte ??

elle dévisageait Ryan, et l'observait attentivement, sa nature méfiante reprenait le dessus....

- Je disais que j'ai vu M. Palmerson partir en trombe dans son automobile et que je ne voyais absolument quel genre d'affaire aurais pu le pousser à agir de la sorte, je me demande si il ne nous prépare pas une farce ou quelque chose dans le genre. Je ne le connais pas bien, pensez vous que ce soit son genre ?

Romane fut étonné de voir cet inconnu lui parlait avec autant de liberté, sans se soucier de l'impact de ses mots... elle appréciait beaucoup cela, et déida de jouer franc-jeu...

-pour être honnête, j'ai voulu suivre palmerson car son attitude était étrange, masi hélas je suis arrivée trop tard, et je ne pense pas qu'il veuille nous faire une farce, il avait l'air plus que préoccupé... on aurait dit qu'il avait vu un fantome,... je crois bien que la seule personne qui en sache plus soit l'homme qui est venu le voir juste avant qu'il ne prenne peur, l'homme qui en venant chuchoter à son oreille déclencha le départ précipité de palmerson ...

Emportée par la foule...lalalala...Deig était à présent à côté de Maxine et ne voyait plus du tout ceux qui l'avaient accompagné.

-En effet, on ne peut pas dire que ce gouverneur corresponde à l'image que je me fais de l'homme idéal, dit-elle en ricanant.Merci encore de ton intervention.Je me demande ce qu'il avait à faire de si urgent...

La curiosité de la jeune femme reprit le dessus.

-Dommage que nous n'ayons pas eu une voiture pour le suivre,songea-t-elle à voix haute.

Ryan eut un moment d'errement, d'admiration pathologique du phénomène, un peu comme un lapin dans les phares d'une voiture... L'odeur du sang humain lui remonta aux narines, traversa son système nerveux à la vitesse de l'éclaire pour atteindre le centre de la panique.

- Nom de non... Murmurra-t-il à lui même et à un éventuel Dieu qui pourrais l'aider.

Ni une, ni deux, Ryan pris ses jambes à son coup. Il eu soudain une révélation et s'arrêta net:

- Dean ! Non ! DEAN ?! DEAN ?! Hurlait-il en scrutant la foule en fuite.

La position était intenable tellement les bousculades étaient nombreuses, il repris sa fuite, Ryan se rassura en pensant que son frère avait lui aussi dû fuir. Et où était passé cette Romane ? Il s'en voudrait si il lui arrivé malheure, il l'avais laissé tomber finalement...
Ryan se mit à courrir vers la route, canne en main (non dégainée, ne blessons personnes).

Tétanisé, Richard se figea. L'odeur purement inhumaine lui emplit les narines comme le jour où il vit un déchargement d'une cargaison de morue de l'atlantique sur le port de Chicago. Un haut le coeur le prit... Il vomit tout l'alccol qu'il avait jusqu'alors bu. En tombant a terre il croisa le regard d'un enfant dont le coup faisait un étrange angle droit avec le corps... Mort.

Soudain lui vint l'inextricable envie de voir sa montre. Il plongea alors violemment la main dans la poche à la recherche de sa montre a gousset. "NON, NON, NON... Ou est ma montre". Il devait avoir l'heure. Il commença a tatonner à terre convulsivement. Et son Stylo, l'avait il? Peu importe.. D'abord l'heure...
Des bruits de mastication se firent entendre près de lui. Un bruissement furtif s'approchait. Puis le contact froid du métal polie sur sa main. Enfin, 22h13. Passons à autre chose. Le stylo. Oui, dans mon veston se dit Richard. Se relevant, des masses noirs se détachaient de la mer et avançaient dans la direction du chapiteau. Se passant la main dans les cheveux, Richard trouva la sensantion rassurante. Mais que se passait-il enfin? Et son frere, ou etait il? Sa femme et son enfant? Sa montre? son Stylo...

Une etreinte se fit sentir au niveau de sa jambe. Il sursauta pour s'apercevoir que c'etait une femme agée qui implorait son aide. Elle pleurait, la gorge ensanglantée, sans doute lui avait on marcher dessus dnas la cohue.
Richard perdit la raison ou eut une montée d'un pathétique courage de survie mais lui assénant un grand coup de pied au visage, il se mit à crier sans raison pour entamer une course effrenée vers le chapiteau, les mains levées et le visage déformé. Il devait trouver quelqu'un... N'importe qui mais un visage amical...

Mais s'arretant dans sa course et oubliant tout le reste, il replongea dans ses pensées... "Quelle heure peut il bien être?"

C'était la guerre, la sale guerre, et Otto cherchait Anna.

Lorsque les éclairs avaient surgis des rochers du récif et que l'air s'était emplit de cette odeur pestilentielle de poisson, Anna avait profité de la cohue pour se soustraire au regard d'Otto.

Et maintenant c'était la guerre !

Des gens couraient dans tous les sens et des corps, des morceaux de corps, du sang s'étalaient partout sur le sol.

Otto aurait aimé avoir son arme sur lui plutôt que dans sa valise à l'arrière de la voiture, mais il devait retrouver Anna.

Il avance donc à contre courant de la horde humaine qui s'enfuyait de la plage.

Arpès avoir esquivé 2, 3 convives, percuté et assomé un dandy qui courrait, il aperçu vers le rivage sa fiancée qui avancait les bras tendus vers un petit groupe de créature humanoïde.

- Anna ! Anna ! Reviens ici chérie... hurla-t-il comme si elle pouvait l'entendre dans ce brouhaha.