Rituel de passage 1

Vladimir, devenu très calme mais aux aguets prêt à tout, regarda passer l'homme avec les fringues puis hallucina quand il vit ce qu'on lui avait laissé : un survêtement rose sexy girl avec un lapin blanc dans le dos et "make sex with me" écrit devant... , l'un des ravisseurs avait dû avoir pitié de lui car il lui avait toutefois laissé un boxer comme sous-vêtements, Tennis de base à sa taille, orange fluo...

- шлюха идиот навоз негодяй

Vlad sortit de sa cage empoignant le boxer uniquement tant pis s'il attrapait froid. De toute façon en Russie le froid était bien pire qu'ici. Mais en tout cas il serait moins visible comme ça qu'avec ces fringues stupidement ridicules et voyantes.
Il se jeta derrière sa cage qu'il renversa de façon à mettre le sol face à ses adversaires et se planqua derrière, ça ne retiendrait pas les balles longtemps mais suffisamment pour lui permettre de réfléchir et de se barrer.

Il enfila le boxer puis regarda le fond du hangard devant lui maintenant... peut-être pourrait-il l'atteindre en rampant et sortir de l'autre coté. En tout cas une attaque frontale est totalement suicidaire.

Conteur

Une rafale de balle vint le cueillir derrière son rampart... Gros calibre... Le rampart est inutile Thrareck comprend qu'ils sont entourés. L'homme sourit amusé.

-Je croyais avoir été clair? De plus il est fortement conseillé de se vêtir..., je vous reçois comme des amis, ne m'obligez pas à me fâcher.

Vladimir se leva et debout, en boxer, enjamba son pseudo rempart inutile, pris le reste des vetements et les passa. Il devint rouge de honte mais ne broncha pas resta stoïque

*если единственный открывает свое горло, я ему взрываюсь, имеет большой удар кулаком наперстки, что у меня из этого возможность*

Vlad fit craquer les muscles de sa nuque puis ceux de ses mains. son regard ne trahissait en rien ses pulsions de meurtres qu'il avait en ce moment

- Voila... et maintenant quel est le programme, Dit il sur le ton de l'ironie faisant grincer ses dents ne trahissant en rien son aggressivite et son envie de mettre la main sur l'instigateur de tout cela

L'équipe de kidnappeur venant enfin d'apparaître, il sourit en voyant le dénommé Sushi man.
Kei observa la scène sans sourciller devant les paroles de l'homme. Attendant un instant il se baissa et étouffa un grognement quand il vit la tenue qu'on lui avait donnée.

*un kimono pour femme et une paire de basket bleu fluo, pour qui me prennent-ils , ça va saigner *

Kei prit un moment avant de se décider à les mettre.

- Bien peut-on savoir qu'elle est la suite des réjouissances?

Erika sursauta malgré elle quand elle vit qu'on faisait feu sur le loup... Heureusement sans mal. Elle regarda les différentes réactions, pensant que certains étaient suicidaires. Elle sortit enfin de sa cage, s'étirant discrètement, pouvant enfin remettre ses os en place. Elle attrapa les vêtements qui lui étaient destinés, et resta bouche bée.

*C'est pas possible, autant qu'il m'abatte maintenant*

Elle jeta un regard aux autres. Avisant Vladimir et Kei, elle se mordit la lèvre inférieure. Eux aussi n'avaient pas été gâtés, autant ne pas faire la fine bouche, elle avait survécu à pire... Enfin elle pensait. Alors elle s'habilla tranquillement avec le peu de décence qui lui restait. Au moins aurait-elle les jambes libres pour courir...

-Bon ben désolée... Mais j'ai pas d'élastiques et de barette pour me faire les tresses.

Erika s'était assise sur le haut de sa cage, jambes croisées... Habillée dans le costume traditionnel bavarois féminin. Elle avait un peu le rouge aux joues, mais se tournicotait une mèche blonde afin de jouer le jeu jusqu'au bout...

l'image de mon costume est caché quelque part dans ce message ^^

A la deuxième rafale dirigée vers le bipède qui parlait d'un langage gutural, Patte de Fer se tassa encore un peu plus sur lui même...
Qu'attendaient-ils pour les abattre? A moins qu'ils ne veuillent jouer eux aussi avec les 'prisonniers', comme lui-même le faisait avec son gibier avant de les abattre.

Sebam', c'est mal de me montrer des photos comme ca ^^

Aussitôt la cage ouverte Gabe se jeta en dehors, la sueur lui perlait au visage. Ces dernières heures n’avait pas été faciles pour un simple étudiant en histoire et ses nerfs avaient été un peu trop mis à l’épreuve.
Une fois hors de la cage, encore nu (mais dans ces circonstances, Gabe avait mis de coté sa pudeur), il put aisément reconnaître…Max…

*non seulement je te dépouillerai, mais j…..*

Le bruit d’une détonation d’arme à feu lui fit perdre le fil de ses pensées. Le loup avait tenté de s’échapper mais avait été vite arrêté par un tir de sommation. Apparemment, ces hommes n’aimaient pas attendre et étaient du genre nerveux. Une autre détonation, apparemment en direction de l’homme avec un fort accent de l’Est. Tous les hommes qui accompagnaient Gabe se tenaient maintenant debout, faisant face aux ravisseurs et craquant chaque centimètres d’os présent dans leur corps.

*Hé bah, ch’ui tombé dans le camp des bérets verts ou quoi, ils voient pas qu’ils ont des armes*

Gabe entendit que tous les détenus devaient enfiler les affaires qui leur avaient été désignées.

-…Des affaires, j’vois pas d’affaires…

Gabe se retourna, fit face à sa cage et baissa les yeux. Son visage devint blême lorsque son regard tomba sur des affaires de clowns jusque-là ignorées. Coté gauche jaune flashouillie uni, coté droit rouge à gros points noirs.
Gabe tourna le regard vers ses compagnons et vit que tous portaient des frusques immondes plus ou moins identiques aux siennes.
Gabe reprit son léger fou rire, rire nerveux au vu de la situation.

-OK, maint’nant c’est sûr, on a affaire au fantasme pervers d’un milliardaire de 60 ans… plus d’doutes là-d’ssus.

Gabe se tourna vers sa voisine, une jeune femme encore assoupie. Il lui tapota doucement la main pour la réveiller. Dans cette situation mieux valait être éveillé qu’endormie.

-Hey, M’zelle, réveillez-vous…

Keith reagarda Ruadan, droit dans les yeux !

- Puisqu'on est reçu en ami, je peux avoir une bouteille d'eau s'il vous plaît?

Conteur

Le groupe qui se tenait en arrière de l'homme à la lance ne bougeait plus d'un poil, au moment où celui-ci allait prendre la parole.

-Donc si nous vous recevons en amis, je vous laisserai 6 minutes d'avances au lieu des 5 habituelles. Après cela mes amis et moi-même vous prendrons en chasse.

D'un geste de la main il montra les passerelles du premier où l'on appercevait désormais plus d'une centaine d'hommes armés plus ou moins lourdement.

-Nous ne sommes pas des barbares, les endormis ne participeront que lorsqu'ils seront réveillés. En un sens, pour l'instant, ils ont plus de chance que vous.

Il regarda sa montre, un sourire amusé aux lèvres.

-Il ne vous reste plus que 5 minutes 30 secondes, 29, 28...

Il regarda le groupe, l'air innocent puis sursauta avant de crier.

-Les portes!! Ouvrez leurs les portes!!!

Il sourit l'air, faussement, désolé.

-Suis-je bête... 5 minutes...

*Rester ici et se faire descendre tout de suite, ou fuir et se faire descendre après ... quel choix vraiment !*

Ils étaient bel et bien du gibier, des jouets pour ces espèces de chasseurs. Avaient-ils seulement une chance de s'échapper ? Jérome jugea qu'il valait mieux ne pas y penser et courir. Tandis que Vladimir fuyait déjà Gégé s'apprêtait à faire de même mais il pensa à ses compagnons.

*Peut-être devrions-nous rester ensembles ?*

Jérome attendit la réaction de Duke. Si dans ce genre de situation un militaire ne savait pas quoi faire, qui le saurait ? Il l'interrogea du regard.

Erika vérifia d'un regard si ses lacets étaient bien faits et sortit du hangar au pas de course. Elle remarqua au sol le haut de Vladimir ainsi que ses tennis et des tessons

*Yaye... J'espère que le russe et le loup se sont pas écharpés là-dessus...*

Elle freina sa course non loin de l'entrée, réalisant qu'ils étaient encore dans Marseille. L'odeur de l'iode vint la frapper et elle jeta un regard à son environnement, faisant un tour sur elle-même...

*Punaise, ils ont osé... On devrait pouvoir trouver une voiture ou quelqu'un non?*

Elle se retourna vers l'entrée, un brin trépignante. Se disperser ne servirait strictement à rien. Elle avait visité la ville déjà mais elle doutait connaître ses moindres recoins, surtout de nuit... Or, à l'accent, elle se doutait que Gégé serait à même de les guider. Elle regarda l'intérieur du hangar, se mordant la lèvre inférieure avant de s'avouer vaincue. Ceux qui allaient se faire un malin plaisir à les traquer étaient loin d'être dénués de moyens. Alors un cri ne serait pas grand chose de plus pour les localiser ou quoi que ce soit dans ce sens...

-Allez!! Bougez-vous de sortir de ce foutu hangar!!!

Au moins signifiait-elle qu'elle ne les laisserait pas tomber, bonne poire comme elle était, même dans ce genre de situations. Elle chercha du regard le russe et le loup. Pour l'instant tous deux semblaient être sortis et prêts à courir loin avant que tous aient réagi. Peut-être que Vladimir connaissait Marseille lui aussi, mais le loup, ça elle en doutait très fortement. Elle se mit à marmonner entre ses dents.

-Allez, ramenez-vous, ça va servir à rien de nous disperser, ils ont l'air trop organisés pour nous laisser faire ça...

Citation :

Suis-je bête... 5 minutes...

*merd’… merd’….merd’….merd’…..J’en ai marre d’voir raison, c’est pas cube, à la place, ils nous font un remake de « Battle Royale », ils vont nous d’mander d’nous entre tuer…..Faut que j’foute le camp et rapidos….*

admirer la superbe culture cinematographique de mon perso

Gabe imita les autres et dès qu’il le pût sortit en courant bien que la course ne fût pas aisée avec son costume de clown. Non seulement il était aussi visible que si il tenait une lampe torche à la main mais en plus ses vêtements faisaient un bruit horrible à chacun de ses mouvements.

Un cri venant de l’homme qui était sortit en premier stoppa net Gabe…

*…Ils nous attendent pt’tre dehors…Ils ont commencé à nous tirer comme d’lapins*

Alors que le jeune homme au fort accent russe sortait un petit tesson de verre de son pied, Gabe comprit que le sol avait été parsemé d’objets coupants et qu’il lui fallait faire attention.

Quelques mètres plus loin, il vit une jeune femme en costume traditionnel bavarois qui attendait nerveusement… Gabe s’arrêta pour la seconde fois, un coup d’œil rapide sur l’endroit où il se trouvait. Regarder dans tous les sens ne l’indiqua pas sur le chemin à suivre pour retrouver n’importe quels endroits habités où il pourrait demander de l’aide.

Citation :

Allez, ramenez-vous, ça va servir à rien de nous disperser, ils ont l'air trop organisés pour nous laisser faire ça...

*…ouai c’ca, si j’ai raison, faut justement pas rester ensemble… Un téléphone faut que j’chope un téléphone…*

Gabe, regarda quelques secondes la jeune femme, repensa au film « Battle Royale » et partit en courant en direction de la ville.

Vladimir jura et retira le morceau de tesson de bouteille qui lui était rentré dans le pied. Il revint sur ses pas reprit les baskets qu'il remit non sans avoir mal au pied.

Il vit Erika. Il lui fit aussitôt signe de le rejoindre. Car ne connaissant pas Marseille il ne pouvait se déplacer sans pseudo-guide... et il lui fallait trouver une arme.

- Grouille bon sang, j'ai besoin de toi et de ta connaissance de ton pays. Et si tu veux pas te faire tirer comme un lapin vient te foutre à l'abri ... et vite.

Keith vit qu'un des détenus, un grand mince, le regardait. Il le détailla alors du regard, mince mais musclé, très musclé sec, un sportif. Quelque chose chez cette homme lui inspira tout de suite confiance.
Il se dirigea vers lui au pas de course. La "bavaroise" avait raison, il valait mieux rester groupés. Il était temps que ses compagnons lui disent ce qu'ils savaient faire, et vite, le temps tournait, et il ne fallait pas tourner en rond.

Arrivé à la hauteur du grand blond, il le tira par le haut gentiment tout en se présentant.
"Salut ! Je suis donc Duke. Je connais pas ton nom, c'est ? Tu fais du sport ? Quoi comme sport ? Et tu sais où nous sommes ? Allez, il faut faire vite et rester ensemble ! Tu peux avoir confiance en moi, je ferai tout pour qu'on se sorte de ce mauvais plan."

Il poursuivit son trajet vers l'extérieur et la "bavaroise", tout en tirant le "Grand". A hauteur de "Gretchen", il s'inclina rapidement dans une parfaite imitation de révérence avec un grand sourire. Il fallait que tout le monde ait confiance en lui pour que le groupe soit soudé.
"Mademoiselle... Je suis toujours Duke. Et tu es ? Euh...qu'est-ce que tu sais faire qui pourrait nous aider ? Tu as l'air sportive ! Tu pratiques un sport de combat ? Tu connais toi aussi cette ville ? A ton avis c'est où le mieux pour fuir ?"

Après cette double avalanche de questions, il s'arrêtait pour souffler et entendre les réponses à ses questions.
Il sourit d'un air espiègle à tout le monde. "Au moins il fait beau !"

Erika vit passer Gabe au pas de course, l'évitant avec soin. Elle resta étonnée sur le coup, l'homme devait être particulièrement paniqué pour ainsi partir seul... Elle se retourna vers le russe et s'avança un peu vers lui.

-J'en connais autant qu'un touriste qui a déjà séjourné plus de deux jours ici...

Elle entendit les pas arriver dans son dos et se retourna pour voir arriver le militaire français, qui avait l'air quand même drôlement plus sociable, suivi de près par un grand... Elle fut presque immédiatement assaillie par une somme assez importante de questions... Duke. Au moins un autre nom, c'est déjà ça.

-Ok Duke, moi c'est Erika... Je sais me défendre en temps normaux... Coté ville je connais vaguement, ma dernière visite remonte à 5 ans... Pour l'instant je sais qu'on a la route qui passe pas loin et qu'elle mène vers l'autoroute. On devrait avoir une chance de croiser du monde par là non?

Elle regarda vers le hangar.

-Par contre il nous manque encore du monde et je partirai pas sans Luxoris, la fille en tailleur gris. On a dû se faire choper en même temps et presque au même endroit... Par contre y'en a un qui est parti au loin en prenant soin de m'éviter...

Elle défit son tablier, déchirant la bande de tissu servant à l'attacher et s'en servit pour s'attacher les cheveux.

-On fait quoi les gars?

Keith réfléchit vite. Il devait rassembler tout le monde. Un des derniers détenus endormis venait de se réveiller, il faudrait le prendre aussi. Il s'adressa à Erika.

"Je pense qu'il faut qu'on forme une troupe. Le plus logique serait de mettre le Russe, c'est quoi son nom ?, et celle ou celui qui connaît mieux la ville devant, le "Grand" peut-être -j'ai confiance en lui-. Comme ça, on sera guidé et le chef militaire pourra analyser le danger à l'avant. Ensuite il faudra mettre tout le monde au milieu, et si ça te dérange pas nous fermerons la marche pour couvrir les arrières."

Il s'élança alors dans le hangar pour rameuter tout le monde restant. Au passage il prit au sol un des plus gros tessons (pour se défendre jusqu'à la fin). "C'est mieux que rien..."
Il devrait sûrement pousser ses partenaires dans leurs derniers retranchements physiques, mais ils comprendraient, c'était une question de vie ou de mort pour eux aussi.

Je n'ai pas vraiment l'accent du sud, le parlé oui mais l'accent non

Duke et Erika confirmaient ce que pensait Jérome : il fallait rester groupés. Il ne se fit pas prier pour sortir du hangar et se laissa emmener par Duke jusqu'à Erika. Là il se présenta rapidement après Erika.

- Moi c'est Jérome. Belle soirée en effet. Je suis capable d'escalader n'importe quoi mais ça tombe mal on n'est pas dans les calanques. D'après ce que je vois on est dans le port autonome près du fort St Jean.
Derrière nous c'est des entrepôts, devant c'est la mer, à gauche le fort et le Vieux Port, à droite le port autonome. Pas loin en longeant les quais il y a la cathédrale de la Major et à côté passe l'autoroute. N'oubliez pas le guide merci ...

Par où fuir là était la question, ce choix était capital et pouvait déterminer leur survie ou leur mort. Mais le temps manquant il fallait se décider vite. Le choix qui s'avérait le plus judicieux était le nord est.
Après l'allocution de Duke Jérome acquiesça.

- Ok on reste groupé, je prend les devants avec le Vladimir. Le mieux est de longer les quais, le port fonctionne jour et nuit et on pourra facilement s'y cacher. Dépêchons-nous de nous rassembler et d'y aller il ne doit plus rester beaucoup de temps.

Jérome remarqua que le loup restait près d'eux.

- Le loup semble vouloir nous suivre ...

Keith s'arrêta dans son élan, lorsqu'il entendit Jérôme décrire la ville, c'était Marseille !!! Il y avait déjà séjourné avec son père marin, dans le quartier des docks justement, le quartier avait l'air d'avoir passablement changé. Mais une idée lui vint alors, il se retourna vivement et glissa à l'oreille de Gégé :

- Et si on fuyait par la mer ? Elle ne doit pas être gardée, ou moins, contrairement au chemin qui mène à l'extérieur. En nageant sous l'eau on est à l'abri des balles, et le fort Saint-Jean, qui doit être plein de touristes, est tout proche ! Question nage, je pense pouvoir trainer deux personnes avec moi si certains ont peurs. Parles-en avec Erika ! Je vais chercher les autres.

La mer - Erika ... La derniere association Réelle avait été désastreuse non? C'est un nom de pétrolier Erika

Lupinette dit: Mdr! Excellent Nos'!