Description: Ryan ne s’est jamais distinguer par un physique exceptionnel, une peau d’un blanc ordinaire, des yeux d’un brun ordinaire et des cheveux brun ordinaire coiffé de manière ordinaire. Il s’habille avec la sobriété de tout bon aristocrate anglais et apprécie particulièrement de porter la cravate. Assez frêle, il aurait pu faire un très bon jockey si il ne mesurait pas 1m75.
Amis/famille : Rien de notable, si ce n'est quelques amis dans le milieu médicale new-yorkais et chez les mordus d'archéologie croisé lors de conférence.
Histoire personelle : Richard Thomson était de ses hommes à qui la vie souriait, enfant, il hérita de la manufacture de son père, il la fit prospérer et grandir à tel point que le jour de la naissance de son premier fils, un pluvieux 16 Avril 1889, il était propriétaire de 4 usines dont l'activité portée sur les véhicules, il était déjà alors bien intégré au milieu mondain anglais. Et Ryan fut élevé en conséquence, il grandit avec les enfants de ce milieu pratiquant le cricket et l’aviron ainsi que la chasse à court, tout ce qu’un jeune homme bien éduqué devait mené comme activité saine. Ses hautes fréquentations et sa bonne éducation ne l’empêchèrent pas de regarder vers le bas, il se sentait mal à l’aise et gêner par la condescendance qu’exprimait la haute société envers les pauvres et les travailleurs. Il savait, même si il préférait le taire (à juste titre), que son grand père vivait comme ça auparavant, que son père a démarrer comme cela, que ces gens aider le moteur du pays. Il ne comprenait pas qu’on puisse les considérer comme des insectes. C’est de ce dégoût qu’est naît son attirance pour la médecine, il ne voulait pas exploiter les gens, il voulait les aider.
Son frère, Dean, était de 2 ans son cadet, il était à la fois un confident et un compagnon de jeu pour Ryan, en 15 ans de fraternité, ils purent développer une grande complicité, si bien qu’il était évident pour Dean que son frère reprendrais avec lui l’affaire patriarcale :
- Je ne comprend toujours pas pourquoi tu veux faire des études de médecine Ryan, tu as pensais à ce que dira notre père ? Tu n’as pas peur de le décevoir ?
- Il s’en remettra, il a autant confiance en toi qu’en moi, tu pourras très bien reprendre l’affaire tout seul.
Ryan se recala contre l’arbre, son frère regarder l’étang, comme si il s’attendait à ce qu’une solution en émerge.
- Ce ne sera pas la même chose sans toi, et puis, il y a bien assez de médecin dans le monde, mais je n’ai qu’un seul frère…
- Il faut toujours que tu dramatises tout, je serais toujours auprès de la famille. De toute façon, ma décision est prise, je ne la changerais pas, je veux me rendre utile.
- Mouais, qui vivra, verra.
Le père de Ryan ne fut bien sur pas enthousiasmé, dans un premier temps, d’entendre la nouvelle puis il finit par s’y faire même si Ryan frisa le déshéritement. Son père consentit finalement à lui payer ses études de médecine.
1914 : Début de la première guerre mondiale, Ryan voulut se porter volontaire pour aller au combat, il voyait là le moyen d’approcher son idéal, soigner les soldats blesser, aider les autres à survivre à l’horreur de la guerre. Sa mère l’en empêcha, elle fit pression auprès de son père pour que lui-même le fasse dispenser. Il n’y avait pas que de l’Amour maternelle dans cette décision, en effet, non seulement elle refusait qu’il aille au front parce qu’elle craignait pour sa vie, mais également parce que sa famille était allemande, il n’était pas question pour la « chaire de sa chaire » d’aller combatte ses « propres frères ». Ryan eut beau protester, rien ne la fit changer d’avis, il se résigna alors à continuer ses études. Son frère était heureux de ne pas partir au front, mais également heureux de ne pas y voir partir son frère. Les deux poursuivirent leurs études, l’un devint requin de la finance (et permis à son père de s'enrichir en lui conseillant de se lancer dans la fabrique de munition), l’autre devint médecin philanthrope. Ce n’est pas pour autant qu’ils devinrent frères ennemis, même si leur idéal était différent. La crise que connut leur famille pendant et après la guerre les encouragea à se serrer les coudes. En effet, la rumeur insistait sur les origines allemandes de leur mère, on calomniait sur eux, les traitants ni plus ni moins de traîtres. Le père de Ryan prit alors une décision : ouvrir une filiale aux Etats-Unis, lui et sa famille irait s’installer dans un manoir près de New York, ils éviteraient ainsi d’avoir à subir les ragots et aurait ainsi droit à une fuite digne de l’Angleterre.
Ryan préféra s’installer dans son propre appartement et y ouvrir son cabinet près d’un quartier pauvre de la ville, mais il garda comme habitude de venir prendre le thé le dimanche au manoir familiale.
Pardon aux familles, tout ça pour les erreurs de synthaxes et autres orthogaffes !