| Le refuge des dés sauvages Forum pour Call of Cthulhu, Donj', INS/MV et Loup-garou |
| | La prophétie du Pénix | |
| | Auteur | Message |
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Sebamher Maître Absolu des Dés
Nombre de messages : 867 Age : 39 Humeur : Malade Emplois/Loisirs : Géologue rôliste Date d'inscription : 22/10/2005
| Sujet: La prophétie du Pénix Mar 21 Mar - 21:53 | |
| ooolLe Phénix me prit. ooolM'emporta dans ses serres. ooolLoin au-dessus du monde. ooolPour que je puisse voir au-delà de demain. ooolEt je regardais. ooolJe vis le futur. ooolJe vis la décimation des nôtres. Chassés au-delà de la chasse. Morts au-delà de la mort. Jusqu'au dernier. Il ne restait plus d'enfants, ni de petits-enfants, ni de pères, ni de mères. Ce fut le Premier Signe que me donna le Phénix, de ce que les Enfants de la Tisseuse, les Humains, infligeraient aux Garous. ooolJe regardai. ooolJe vis le futur. ooolJe vis les Enfants de la Tisseuse qui naissaient. Une grande marée d'Humains qui déferlait. Je les vis de plus en plus nombreux, jusqu'à ce que Gaïa grogne de devoir tous les porter. Leurs maisons se rejoignaient, leurs râteaux violaient, leurs mains griffaient la terre desséchées, cherchant à s'en nourrir. Ce fut le Deuxième Signe des derniers jours, que le Phénix me montra, de ce que les humains feraient. ooolJe regarda à nouveau. ooolJe vis le Troisième Signe. ooolSi nombreux. Si nombreux, les enfants. Si nombreux, les Humains. Et ils se mirent face à face, l'un contre l'autre, et le Grand Ver amena la corruption et en donna à chacun une parcelle. Et l'étrange Feu que je vis, devenu fou, la grande Flamme dressée dans la nature, semait la mort partout où elle brillait sur cette terre noire et froide. Et j'entendis l'agonie de la Mer quand elle étouffa, parce qu'un imbécile avait répandu sur elle un lac de mort noir. ooolJe détournai la tête de dégoût, mais je ne pus m'empêcher de regarder de nouveau. ooolJe vis alors le Quatrième Signe. ooolLe Grand Ver devenait puissant; ses ailes attisaient les braises de la chute. Il semait les maladies, et elles étaient horribles: le Troupeau était atteint de maladies du sang et de la tête. LEs enfants naissaient difformes. Les animaux tombaient malades et nul ne pouvait les guérir. Dans ces derniers jours, même les Guerriers de Gaïa ne pouvaient échapper aux serres putréfiées de l'oiseau de la pestilence. ooolLes larmes aux yeux, je regardai à nouveau, et le Phénix me montra le Cinquième Signe. ooolJe vis d'autres Flammes se lever comme autant de lances dan le ciel, le transperçant, laissant Père Soleil briller et brûler Gaïa. L'air devint chaud; même dans l'ombre de l'hiver, il faisait chaud. Les plantes mourraient au soleil. Un cri de douleur et de maladie monta des forets agonisantes; en choeur, les familles se mirent à pleurer leur deuil. ooolPuis, comme si un voile se déchirait, le Sixième Signe se révéla à moi. Dans ces derniers jours, Gaïa tremble de colère. Le feu bouillonne des abîmes jusqu'à la surface. Les cendres obscurcissent le ciel. Le Ver se tapit dans les ténèbres de ces nuages, et s'apprête à frapper. Les anciens sont partis; les Gardiens des Chemins et des Carrefours sont morts. Dans ces derniers jours, le Sixième Signe se fera connaître aux meutes qui se rassembleront. Chaque Meute entreprendra une Quête, un Voyage Sacré qu'elle devra accomplir. Telle est la volonté Gaïa. ooolEt je vis le ciel devenir noir, et la lune était comme en sang. ooolEt j'apperçus alors le Septième Signe, mais je ne pus le regarder longtemps. Mais je sentis sa chaleur. ooolL'Apocalypse. Les derniers jours du monde. La Lune était avalée par le Soleil, et brûlait en Son ventre. Des feux démoniaques tombaient sur la terre, nous brûlant tous, nous faisant tordre et vomir du sang. Le Grand Ver se manifesta dans les tours et les rivières, l'air et la terre, et partout ses enfants étaient libres, dévorant, détruisant, appelant toutes sortes de fléaux. Et le Troupeau fuyait de panique. Et les Ténébreux, les Enfants du Grand Ver, sortirent en rampant de leurs cavernes et marchèrent au grand jour. ooolJe détournais mon regard de cette abomination. Le Phénix me dit: oool"Ce sera ainsi, mais cela ne devrait pas." ooolLe Phénix me laissa. ooolAujourd'hui, je ne peux plus rêver. Je ne peux que me souvenir des Signes, chacun parfaitement détaillés. Ceux sont les derniers jours. Que Gaïa ait pitié de nous.
(HRP, merci à Extanatos pour la mise en page!)
Dernière édition par le Lun 1 Oct - 21:09, édité 4 fois | |
| | | Sebamher Maître Absolu des Dés
Nombre de messages : 867 Age : 39 Humeur : Malade Emplois/Loisirs : Géologue rôliste Date d'inscription : 22/10/2005
| Sujet: Re: La prophétie du Pénix Mar 21 Mar - 22:20 | |
| ooolLe Phénix me prit. ooolM'emporta dans ses serres. ooolLoin au-dessus du monde. ooolPour que je puisse voir au-delà de demain. ooolEt je regardais. ooolJe vis le futur. ooolJe vis la décimation des nôtres. Chassés au-delà de la chasse. Morts au-delà de la mort. Jusqu'au dernier. Il ne restait plus d'enfants, ni de petits-enfants, ni de pères, ni de mères. Ce fut le Premier Signe que me donna le Phénix, de ce que les Enfants de la Tisseuse, les Humains, infligeraient aux Garous. ooolJe regardai. ooolJe vis le futur. ooolJe vis les Enfants de la Tisseuse qui naissaient. Une grande marée d'Humains qui déferlait. Je les vis de plus en plus nombreux, jusqu'à ce que Gaïa grogne de devoir tous les porter. Leurs maisons se rejoignaient, leurs râteaux violaient, leurs mains griffaient la terre desséchées, cherchant à s'en nourrir. Ce fut le Deuxième Signe des derniers jours, que le Phénix me montra, de ce que les humains feraient. ooolJe regarda à nouveau. ooolJe vis le Troisième Signe. ooolSi nombreux. Si nombreux, les enfants. Si nombreux, les Humains. Et ils se mirent face à face, l'un contre l'autre, et le Grand Ver amena la corruption et en donna à chacun une parcelle. Et l'étrange Feu que je vis, devenu fou, la grande Flamme dressée dans la nature, semait la mort partout où elle brillait sur cette terre noire et froide. Et j'entendis l'agonie de la Mer quand elle étouffa, parce qu'un imbécile avait répandu sur elle un lac de mort noir. ooolJe détournai la tête de dégoût, mais je ne pus m'empêcher de regarder de nouveau. ooolJe vis alors le Quatrième Signe. ooolLe Grand Ver devenait puissant; ses ailes attisaient les braises de la chute. Il semait les maladies, et elles étaient horribles: le Troupeau était atteint de maladies du sang et de la tête. LEs enfants naissaient difformes. Les animaux tombaient malades et nul ne pouvait les guérir. Dans ces derniers jours, même les Guerriers de Gaïa ne pouvaient échapper aux serres putréfiées de l'oiseau de la pestilence. ooolLes larmes aux yeux, je regardai à nouveau, et le Phénix me montra le Cinquième Signe. ooolJe vis d'autres Flammes se lever comme autant de lances dan le ciel, le transperçant, laissant Père Soleil briller et brûler Gaïa. L'air devint chaud; même dans l'ombre de l'hiver, il faisait chaud. Les plantes mourraient au soleil. Un cri de douleur et de maladie monta des forets agonisantes; en choeur, les familles se mirent à pleurer leur deuil. ooolPuis, comme si un voile se déchirait, le Sixième Signe se révéla à moi. Dans ces derniers jours, Gaïa tremble de colère. Le feu bouillonne des abîmes jusqu'à la surface. Les cendres obscurcissent le ciel. Le Ver se tapit dans les ténèbres de ces nuages, et s'apprête à frapper. Les anciens sont partis; les Gardiens des Chemins et des Carrefours sont morts. Dans ces derniers jours, le Sixième Signe se fera connaître aux meutes qui se rassembleront. Chaque Meute entreprendra une Quête, un Voyage Sacré qu'elle devra accomplir. Telle est la volonté Gaïa. ooolEt je vis le ciel devenir noir, et la lune était comme en sang. ooolEt j'apperçus alors le Septième Signe, mais je ne pus le regarder longtemps. Mais je sentis sa chaleur. ooolL'Apocalypse. Les derniers jours du monde. La Lune était avalée par le Soleil, et brûlait en Son ventre. Des feux démoniaques tombaient sur la terre, nous brûlant tous, nous faisant tordre et vomir du sang. Le Grand Ver se manifesta dans les tours et les rivières, l'air et la terre, et partout ses enfants étaient libres, dévorant, détruisant, appelant toutes sortes de fléaux. Et le Troupeau fuyait de panique. Et les Ténébreux, les Enfants du Grand Ver, sortirent en rampant de leurs cavernes et marchèrent au grand jour. ooolJe détournais mon regard de cette abomination. Le Phénix me dit: oool"Ce sera ainsi, mais cela ne devrait pas." ooolLe Phénix me laissa. ooolAujourd'hui, je ne peux plus rêver. Je ne peux que me souvenir des Signes, chacun parfaitement détaillés. Ceux sont les derniers jours. Que Gaïa ait pitié de nous. | |
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